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Épiphanie
Temple
L'Épiphanie est une fête chrétienne qui
célèbre la présentation de
Jésus aux trois
Rois mages. Elle a lieu le 6 janvier. Épiphanie est un mot
d'origine grecque,
Ἐπιφάνεια
Epiphaneia qui signifie « manifestation » ou
«
apparition » (du verbe
φάινω phainô,
« se manifester, apparaître, être
évident
» ). La fête a des sens différents selon
les
confessions.
Le sens chrétien de la fête
Dans l'Église catholique romaine
Dans certains pays, la célébration liturgique de
la
fête est reportée à un dimanche, en
vertu d'un
indult papal destiné à permettre aux gens de se
rendre
à la messe (alors qu'ils devraient travailler le 6 janvier
si ce
jour n'est pas férié dans leur pays). Ainsi, en
France,
cette fête est célébrée le
deuxième
dimanche après Noël.
Cette fête célèbre la visite de
l'enfant
Jésus par les mages, couramment appelés les Rois
mages
qui s'appellent respectivement : Balthazar, Melchior et Gaspard.
Dans l'Église orthodoxe
La fête commémore le baptême du Christ
dans le
Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa
création,
la stupeur de cette création qui reconnaît son
créateur (le Jourdain retourne en arrière) et la
manifestation de la Divine Trinité (la voix du
Père et la
colombe rendent témoignage au Fils).
Dans certains pays orthodoxes, une croix est lancée dans un
fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison
froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'appelle
plutôt Théophanie et elle est
préparée par
un jeûne strict le 5 janvier.
Dans l'Église apostolique
arménienne
La fête
est une des
plus grandes fêtes de l'année car Noël
n'est pas
fêté le 25 décembre mais, selon l'usage
chrétien ancien, le 6 janvier.
Tradition de tirer les Rois
En France, la tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion
de
« tirer les rois » : une figurine est
cachée dans
une pâtisserie et la personne qui obtient cette
fève
devient le roi de la journée. Cette pratique trouverait son
origine dans les Saturnales de la Rome antique.
Dans la moitié nord de la France, depuis le XIVe
siècle,
on mange la galette des rois à l'occasion de cette
fête.
La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de
convives, plus une. Cette dernière, appelée
« part
du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou
« part
du pauvre », était destinée au premier
pauvre qui
se présenterait au logis.
Un usage moderne veut aussi que la traditionnelle fève soit
remplacée ou voisine avec un petit sujet caché
à
l'intérieur de la pâte de la galette des rois, la
personne
ayant dans sa part la fève sera symboliquement
couronnée
roi ou reine et devra offrir la prochaine galette, quant à
celui
qui a le sujet il devra offrir la boisson (mousseux, muscat, ou
champagne selon la bourse... ).
Lorsqu'il y a un enfant, celui-ci doit se placer sous la table, et
tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l'enfant
désigne le destinataire de cette portion.
Dans le sud de la France, traditionnellement, on ne prépare
pas
une galette, mais une brioche en forme de couronne, garnie et couverte
de fruits confits et de sucre granulé. Un santon
(généralement santon-puce) tend à
remplacer la
fève. Cette couronne des Rois est toujours très
présente mais se fait souvent concurrencer par la galette,
moins
chère (les fruits confits sont coûteux) mais aussi
de
fabrication et conservation (voire de manipulation !) plus facile. Les
non-Provençaux, nombreux à s'installer dans le
Midi,
restent souvent fidèles à la frangipane.
On trouve des coutumes similaires en Espagne, au Portugal et dans les
pays d'Amérique latine. Le Día de los Tres Magos
y est
souvent un jour férié et les enfants y
reçoivent
leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
En Belgique et aux Pays-Bas : on mange également une galette
à la pâte d’amande. Le plus jeune se
cache sous la
table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa
reine. Pendant la journée les enfants parcourent les rues en
chantant la chanson de l’étoile et font du porte
à
porte pour recevoir des mandarines et des bonbons. Cette coutume tend
à disparaître en Belgique. Dans les campagnes
flamandes
cela se fait encore. Notons au passage qu’en Wallonie,
c’est à ce moment qu’on commence la
préparation du Carnaval.
La tradition de tirer les Rois existe aussi dans le sud des
États-Unis, sous le nom de king cake. Ceux-ci sont
mangés
pendant toute la période qui va de l'Épiphanie
jusqu'au
carnaval de mardi gras.
Prénoms fêtés
C'est le jour de l'Épiphanie que l'on fête les
Tiphaine
(en français), Tifenn (en breton), Tiffany (en anglais) ou
Théophano, Théano (en grec). Ce prénom
correspond
en effet au mot Théophanie, ou manifestation de Dieu, autre
nom
de la fête. On fête les Jordan et les Jordane. On
fête aussi les Noël ... s'ils sont
Arméniens.
Durant les quatre premiers siècles de l'histoire
chrétienne, l'Église avait l'habitude de
fêter le 6
janvier toutes les manifestations de Dieu sur la terre : la
Nativité (Noël), l'Adoration des mages, le
baptême du
Christ et les noces de Cana. Le changement de l'eau en vin et la
multiplication des pains (ou Phagiphanie) étaient ainsi
commémorés par une même fête
avec la
Nativité.
Les fêtes ont ensuite été
dissociées : pour
le 6 janvier, les Latins ont retenu l'Adoration des mages et les Grecs
le Baptême du Christ. Les Arméniens sont les seuls
chrétiens à avoir conservé une
fête unique
le 6 janvier : c'est le Noël
arménien.
Voir aussi,mardi gras,
fete de paques.
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