Idees de jeux pour
mariage,jeu de soiree,jeux d'anniversaire, ou jeu de fete :
Definition du jeu:
On peut définir le jeu comme une activité de
loisirs d'ordre physique ou psychique, soumise à des
règles conventionnelles, à laquelle on s'adonne
pour se
divertir, tirer du plaisir et de l'amusement.
Généralités
[mariage,soiree]
Le jeu, à l'instar du rire, est candidat au statut de propre
de
l'homme ; en effet, l'homme serait la seule espèce
à
jouer à l'âge adulte.
Roger Caillois dans « Les jeux et les hommes »
(Gallimard,
1957 (ISBN 2070326721) ), s'est essayé à une
définition du jeu. C'est une activité qui doit
être
:
libre : l'activité doit être choisie pour
conserver son caractère ludique
séparée : circonscrite dans les limites d'espace
et de temps
incertaine : l'issue n'est pas connue à l'avance
improductive
réglée : elle est soumise à des
règles qui suspendent les lois ordinaires
fictive : accompagnée d'une conscience fictive de la
réalité seconde
Pratiquement, toute activité humaine peut être
l'objet
d'un jeu, et réciproquement tout jeu peut cesser de le
devenir.
En effet, le jeu est avant tout une institution (comme
l'école,
l'Assemblée nationale...), limitée dans le temps
et
limitée aux joueurs de la partie. Le jeu institue un espace
de
liberté au sein d'une légalité
particulière
définie par la règle du jeu (Colas Duflo, Jouer
et
philosopher, Presses universitaires de France, 1997).
Cependant, les deux définitions ci-dessus ne
considèrent
le jeu qu'en lui-même et pas dans ses rapports avec le monde
réel extérieur au jeu. Le jeu est aussi une
manière de représenter le monde. Ainsi le jeu
transpose
dans un objet concret des systèmes de valeurs ou des
systèmes formels abstraits. De ce point de vue le jeu peut
être considéré comme une
métaphore du monde
(ou d'une de ses parties). Jouer et/ou inventer un jeu, construire une
partie en interaction avec son adversaire relève alors d'une
activité culturelle de haut niveau, et chaque partie
jouée est une forme d'œuvre d'art.
Pieter Bruegel l'Ancien - Jeux d'enfants - 1560
Coopération et compétition
[mariage,soiree]
Que ce soit sous la forme de deux équipes
symétriques ou
dans une relation de type chacun pour soi, la majorité des
jeux
reposent sur la compétition directe...
Il existe pourtant, principalement parmi les jeux traditionnels, bien
d'autres mécanismes. Par exemple, les joueurs peuvent
changer
d'équipe au cours du jeu, c'est le cas des jeux convergents
comme la balle au chasseur où les joueurs vont
progressivement
passer d'une situation un contre tous à une situation tous
contre un au cours de la partie.
Le principe des jeux paradoxaux est encore plus riche en interactions :
il s'agit de jeux où l'adversaire est en même
temps un
partenairne potentiel. La situation paradoxale la plus simple est
lorsque trois équipes sont en relation triangulaire : les
joueurs de l'équipe A peuvent éliminer les
joueurs de
l'équipe B, ceux de l'équipe B les joueurs de
l'équipe C et ceux de l'équipe C les joueurs de
l'équipe A. Cette disposition implique donc que si
l'équipe A élimine trop de membres de
l'équipe B,
plus personne ne pourra la protéger de l'équipe
C. Ce
principe est par exemple utilisé par le jeu poule renard
vipère ou encore par Atride, un jeu de
société
créé en 1994 par Gauthier Fourcade. Mais il
existe des
jeux comme par exemple la balle assise provoquant des situations
paradoxales beaucoup plus complexes.
Il faut noter que la structure relationnelle des jeux peut
être
un enjeu idéologique. Par exemple, dans l'ouvrage Jeux
coopératifs pour bâtir la paix (1988), Mildred
Masheder
propose des activités ludiques qui ne peuvent être
menées à bien que par la solidarité et
la
coopération entre tous les joueurs. Ces jeux
éducatifs
tentent de marginaliser la compétition, estimant qu'elle est
une
source de violence.
Une partie de Colin-maillard - 1803
Aspects philosophiques [mariage,soiree]
Le trait le plus évident du jeu n'est autre que sa
différence avec la réalité. Jouer,
c'est jouer
à être quelqu'un d'autre, ou bien c'est substituer
à l'ordre confus de la réalité des
règles
précises et arbitraires, qu'il faut pourtant respecter
scrupuleusement. Il faut entrer dans le jeu, il ne supporte pas le
scepticisme notait Paul Valéry. Cependant, le jeu n'est
plaisant
que dans la mesure où cette entrée dans le jeu,
en latin
in–lusio, c'est-à-dire illusion, est librement
consentie.
Le jeu est l'occasion d'émotions puissantes,
liées
à ses aléas, au désir de gagner, au
poids des
enjeux. Pourtant, le jeu est, en première analyse du moins,
"innocent", en ce sens que vaincre au jeu, ce n'est pas humilier
l'adversaire. Prendre sa revanche est en droit toujours possible.
«Toute nouvelle partie apparaît comme un
commencement
absolu», souligne Roger Caillois. Le jeu «est
condamné à ne rien fonder ni produire, car il est
dans
son essence d'annuler ses résultats».
Jeu et irréalité
[mariage,soiree]
Ainsi, le jeu obéit à une logique
diamétralement
opposée à celle de la rentabilité.
Né selon
Schiller, au même titre que l'art, d'une surabondance
d'énergie vitale par rapport aux besoins, le jeu est donc
avant
tout occasion de dépense pure. L'activité
déployée par le joueur est fondamentalement
superflue.
Certes, c'est là sembler ne pas tenir compte des jeux
d'argents.
Mais ceux-ci ne produisent globalement rien, tout au plus
enrichissent-ils certains joueurs aux dépens des autres,
remarque Caillois. En ce sens, il n'y a de jeux à proprement
parler qu'à somme nulle. Le gain n'est pas un salaire, note
Johan Huizinga. Le salaire octroyé à un joueur le
transforme ipso facto en un professionnel.
Le jeu est donc une activité à part, distincte
des
activités utiles. Il faut rapprocher cette dimension d'une
remarque de Johan Huizinga: comme le sacré, le jeu ne vaut
qu'à l'intérieur de frontières
temporelles et
spatiales précises, la durée de la partie, le
stade ou le
damier. Le jeu serait une expression frappante de la liberté
créatrice, du triomphe, mais parfaitement circonscrit, sur
le
déterminisme pesant des choses ou des statuts sociaux.
À
lire Le Joueur de Fedor Dostoïevski, le joueur
considère le
hasard comme un être fantasque, étranger
à toute
règle durable ; un être qui peut tout donner et
tout
reprendre, pour qui tout est possible. Un coup de dé abolit,
non
le hasard, mais la nécessité. Non pas que le jeu
annule
toutes les lois. Il les rend plutôt
particulièrement
lisibles et univoques. Les jeux de hasard ont ouvert la voie au calcul
des probabilités, parce qu'ils permettent de
dépouiller
le hasard de tous ses traits contingents en l'introduisant dans un
système artificiel et fermé, homogène,
soumis au
nombre et à la répétition : le jeu de
cartes ou la
roulette. Les règles du jeu aboutissent à une
stylisation
extrême de la réalité, font de cette
dernière un simple alibi de la compétition.
Les jeux, note Caillois, ne sont pas tant réglés
et
fictifs que réglés ou fictifs. Le simulacre
aurait la
même fonction que la règle arbitraire : mettre
hors jeu la
réalité.
« Cette conscience de l'irréalité
fondamentale du
comportement adopté sépare de la vie courante, en
lieu et
place de la législation arbitraire qui définit
d'autres
jeux. »
Paul Cézanne - Les joueurs de cartes - 1892~1895
Jeu et défi [mariage,soiree]
Le jeu n'est pas toujours compétition, comme le montrent les
jeux de construction, ou le bilboquet. On imagine cependant mal un jeu
de hasard ou d'adresse sans incertitude. Il semble pourtant que les
jeux de rôles obéissent à un autre
principe :
participer d'une existence qui nous est inaccessible. Cependant,
même dans ce cas, il y a bien une sorte de défi
car il
n'est pas si facile d'agir continuellement comme un autre. Selon
Caillois, la règle du jeu est alors unique ; elle consiste
« à fasciner le spectateur, en évitant
qu'une faute
conduise celui-ci à refuser l'illusion ». On peut
de fait
remarquer que dans certains jeux, il suffit, pour l'emporter, de
respecter la règle le plus longtemps possible, de demeurer
dans
le jeu : ainsi le "ni oui ni non". Enfin, il y a une certaine
proximité entre triompher du hasard, ou d'un adversaire,
parfois
de la mort, mais dans un univers strictement conventionnel, et
s'affranchir par l'imitation de ses propres limites. Caillois
reconnaît encore une quatrième sorte de jeux,
à
côté des compétitions (agôn),
des jeux de
hasard (alea), et des jeux de rôles (mimicry). Il s'agit de
ces
activités qui n'ont pas d'autre but que le vertige (ilinx),
comme de nombreuses attractions de fêtes foraines.
Indiscutablement, elles enveloppent une dimension de défi,
c'est-à-dire ici de courage physique. Quels que soient les
enjeux, le beau joueur ne doit pas accorder trop d'importance
à
la victoire, ou à la défaite, parce que ce n'est
précisément qu'un jeu,
réputé sans
conséquences. Pourtant, s'il ne leur accordait aucune
importance, le jeu perdrait tout intérêt. Tout le
déroulement de la partie d'échec se rattache
à la
préservation du roi, à son assimilation
provisoire au Moi
du joueur. Celui-ci doit être capable d'investir le plus
intensément possible cette convention, et de retirer
instantanément cet investissement lorsque la partie est
finie.
Le jeu est ainsi une création dont le joueur reste
maître
(Karl Groos).
Jeux et société
[mariage,soiree]
Huizinga affirmait que « jusqu'à un certain point,
la
compétition, comme tout autre jeu, est dépourvue
de but
». Pourtant, si le jeu d'échec est inutile,
l'intelligence
ne l'est point. Le jeu n'apprend pas de recettes, il
développe
des aptitudes générales (Caillois). Il est vrai
qu'une
intelligence purement échiquéenne serait
remarquablement
inadaptée à la vie. Piaget a montré
aussi quel
rôle jouait le jeu dans la formation morale de l'enfant, son
rapport à la règle comme aux valeurs
d'égalité et de justice. Ajoutons que si
l'important est
"d'avoir gagné", indépendamment de toute
conséquence, Huizinga lui-même constatait que
cette
supériorité tendait «à
prendre l'apparence
d'une supériorité en
général».
À le lire, le jeu est même partie
intégrante de la
logique de sociétés entières, dans
leur existence
politique, juridique, guerrière. Ces
sociétés
obéiraient en effet davantage à la pulsion de jeu
chère à Schiller qu'au principe de
réalité.
Dans ces sociétés ludiques, individus et groupes
seraient
moins friands d'avantages matériels que de l'honneur d'avoir
bien joué. Ainsi, il ne s'agira pas de gagner la guerre par
tous
les moyens, mais de laisser une chance à l'adversaire, de
s'exposer soi-même avec vaillance. L'homo ludens doit montrer
qu'il est capable de mettre de bon cœur en jeu sa vie. Il
entend
s'affronter au destin, toujours ambigu, et à son vertige, le
provoquer, même. Le risque est donc autant le propre du
détachement ludique, d'un certain parti du "tout ou rien",
que
de l'engagement ou de la foi. Mais s'il est facile de tout perdre, on
ne saurait tout gagner...
Les règles [mariage,soiree]
Pour jouer ensemble, il faut d'abord un accord minimal sur le cadre de
jeu : les règles. Le respect des règles du jeu a
été à l'origine d'une valeur
universelle : le
fair-play. Mais il ne suffit pas à assurer le respect des
règles.
Car la transgression des règles fait partie de l'essence du
jeu,
pour au moins deux raisons : d'abord la défaite fait
généralement sortir le perdant du jeu, en une
sorte de
mort virtuelle à peine plus acceptable que la mort
réelle
; ensuite, le tricheur a plus de possibilités que le joueur
qui
respecte la règle, ce qui accroît son plaisir...
ou son
gain s'il y a un enjeu réel !
De ce fait, il ne suffit pas de dire qu'il faut respecter la
règle, il faut aussi dire ce qui se passe quand on ne le
fait
pas. S'il arrive que la sanction de la triche apparaisse plus
avantageuse que la défaite, le jeu peut changer de nature :
ce
qui, au départ, pouvait être
considéré comme
de la triche peut même être
institutionnalisé. La
transmission d'information entre partenaires, le bluff, voire le
mensonge peuvent faire partie intégrante de la
règle.
C'est par exemple le cas des jeux d'enchères comme le bridge
ou
le poker, d'un jeu de dés comme le jeu du rikiki
où le
but est d'annoncer un tirage toujours plus haut que celui de son
adversaire quitte à mentir un peu, ou de la muette, jeu de
cartes qui inclut des signaux entre les partenaires. C'est aussi le cas
des jeux vidéo, où la reprise à partir
d'une
sauvegarde antérieure, ou bien l'utilisation de «
codes
secrets », finit par devenir un moyen normal pour conclure ou
pour explorer toute la richesse du jeu.
Voir les articles Jeu de société et
Catégorie:Jeu de société.
Le hasard [mariage,soiree]
le Monopoly : meilleures ventes historiques pour ce jeu de
société.Un jeu ne remplit son objet (de plaisir,
ou
d'entraînement à une activité mentale
ou physique)
que dans la mesure où il recèle une part
suffisante
d'imprévisibilité pour le joueur.
Pour assurer cette imprévisibilité, le hasard est
une
composante importante de beaucoup de jeux. C'est alors une composante
admise, voire recherchée (jeux de dés, ballon
ovale
susceptible de rebondir de façon imprévisible).
Parallèlement, le hasard trop grand empêche de
faire
reconnaître la valeur technique des joueurs. Le hasard sera
alors
combattu par des règles très strictes et
déterministes : Jeu d'échecs, Jeu de dames,
football ; ou
neutralisé par une multiplication des parties ou des coups
avant
de désigner le vainqueur : tennis, 421, poker, ceci pouvant
entraîner des comportements aberrants comme le jeu compulsif.
La composante aléatoire est particulièrement
importante
dans les jeux d'argent, qui disposent d'un critère
indiscutable
pour déterminer le meilleur (c'est celui qui gagne le plus),
et
peuvent donc se permettre une part d'aléa plus grande.
Le simulacre [mariage,soiree]
Lorsqu'il joue, le joueur ne sait pas son rôle de
façon
plus ou moins explicite. C'est sans doute l'une des facettes les plus
archaïques du jeu.
Jean Piaget a particulièrement bien décrit
l'importance
du jeu symbolique dans le développement du jeune enfant. Il
est
très fréquent que le jeu soit une reprise
symbolique de
ce qui se passe dans la réalité. Mais la
capacité
à s'investir dans le « comme si... » du
jeu va de
pair avec une capacité de distinguer le littéral
du
métaphorique : pour que le jeu existe, il faut qu'il reste
un
certain écart entre réalité et fiction.
Il existe donc une certaine ambivalence entre le joueur et le
personnage qu'il incarne : il y place une partie de lui-même
mais
garde toujours un regard critique sur la réalité
de cette
incarnation. Institutionnalisé, cet aspect de
l'activité
ludique a donné naissance au jeu dramatique puis au jeu
théâtral.
L'exploit [mariage,soiree]
Le dépassement de soi (réel ou symbolique) est
également un moteur important. Il vient du plaisir
d'accomplir
une tâche physique ou intellectuelle qui semble à
la
limite de ses propres possibilités.
On peut aussi mentionner ce que Roger Caillois appelle ilinx (jeux de
vertige) où le plaisir ludique vient d'un certain affolement
des
sens (manèges de fête foraine, sports de glisse,
balançoire …)
Sports et jeux [mariage,soiree]
La distinction entre les sports et les jeux est une question qui ne
fait pas l'objet d'un accord général.
Les sports sont plutôt physiques et réels, les
jeux sont
plutôt mentaux et symboliques (virtuels). Mais cette
distinction
ne semble pas fondamentalement suffisante, des jeux comme les
échecs, le Scrabble ou même certains jeux
vidéo
ayant acquis une réelle dimension sportive, avec
entraînement, tournois, champions, spectacle, argent, fatigue
physique, etc. Tandis qu'à l'inverse même un sport
comme
la course peut n'être pratiqué qu'à
titre de jeu,
sans esprit de compétition.
Un autre élément à citer est la part
de hasard :
pour les sports, l'imprévisibilité est
assurée par
le nombre des protagonistes et l'étendue de leurs
possibilités (qui caractérise leur
maîtrise du
jeu). Ils sont donc généralement moins
aléatoires.
Mais cet élément ne semble pas non plus
discriminant.
Il semble qu'il faut plutôt rechercher du
côté de la
motivation du joueur : lorsqu'il agit pour son seul plaisir dans
l'action ou pour s'entraîner, on parlera plutôt de
jeu,
tandis que s'il agit dans un cadre de comparaison (en anglais :
«
match »), son plaisir en terme de résultat, il est
un
sportif. Si la distinction est bien à ce niveau, il devient
alors difficile d'être sûr du fait qu'on est dans
un cadre
ludique ou sportif, car le sportif s'amuse aussi, tandis que le joueur
trouve une part de son plaisir dans le résultat.
Un élément peut encore être
ajouté, le sport
qu'il soit collectif ou non reste élitiste il favorise
certains
et exclut d'autres, les débutants n'ayant pas de fortes
capacités physiques ne trouvent leur place ni sur le terrain
ni
dans les vestiaires alors que le jeu tient compte de chaque joueur il
favorise l'intégration, met en avant des enjeux comme le
sacrifice, la prise de risque pour l'autre, la protection ... qui ont
des réels impacts positifs sur la dynamique d'un groupe.
Le jeu chez l'animal [mariage,soiree]
Le jeu ne se manifeste réellement que chez les
mammifères, notamment les dauphins. Il semble que cela soit
principalement rendu possible par la relative immaturité des
petits et la lenteur de leur développement. Ainsi, pour Karl
Groos « La jeunesse, qui n'existe que chez les
espèces
élevées, a pour but de procurer à
l'animal le
temps nécessaire pour s'adapter à ses devoirs
très
compliqués et qui ne sauraient être accomplis par
l'instinct seul. » On peut en effet observer que les jeux des
jeunes animaux consistent le plus souvent à exercer une
activité motrice ou mimer les adultes : chasses,
comportements
sociaux...
Jeu et éducation [mariage,soiree]
Le jeu comme outil éducatif
[mariage,soiree]
Longtemps, les éducateurs ont tenu le jeu en
piètre
estime. Pour Herbert Spencer « Le jeu est un moyen d'employer
l'énergie superflue, une sorte de soupape de la jeunesse.
» Bien que le jeu ait eu quelques défenseurs parmi
les
pédagogues au cours de l'histoire (on peut notamment citer
Platon ou John Locke, philosophe anglais du XVIIe siècle),
son
rôle dans le développement de l'enfant n'a
réellement été compris qu'au cours du
XXe
siècle.
Jeu et apprentissage scolaire [mariage,soiree]
Ludant et Ludé [mariage,soiree]
Chaque jeu a deux faces au moins, indissociables. D'une part, il y a un
(des) objet(s) matériel(s) (un terrain, un plateau de jeu,
des
pions, un ballon,...) dont l'usage est contraint par les
règles
du jeu. D'autre part, il y a des valeurs qui renvoient symboliquement
au fonctionnement du monde. Ainsi, il existe des jeux où
affamer
son adversaire permet de gagner (Monopoly, par exemple) et d'autres
où cela est interdit (Awele, par exemple), des jeux
où
l'extermination est la règle (jeu de dames) et d'autres
où dominer suffit (jeu d'échecs).
La première face est le « ludant », ce
qui permet de
jouer. La seconde ce qui est joué, le «
ludé
». Exemple : Le jeu de dinette permet à l'enfant
de se
prendre pour un adulte qui s'adonne aux tâches domestiques du
ménage. L'enfant s'essaye ainsi à occuper la
place de
l'adulte qui, dans la famille, fait à manger. Il fait alors
comme si il était grand. D'un coté le ludant
«
dinette », de l'autre le ludé « place
sociale
».
Cette faculté du jeu de modéliser les valeurs
morales,
mais aussi formelles du monde, en fait un outil éducatif
potentiellement puissant. Cependant, sa valeur éducative
peut ne
pas être pertineente à l'intérieur de
l'école.
Types de jeux [mariage,soiree]
Jeu symbolique [mariage,soiree]
Cette section est vide ou n'est pas assez
détaillée, complétez-la !
Jeu mathématique [mariage,soiree]
Voir l’article Jeux mathématiques.
Jeu linguistique [mariage,soiree]
Il peut s'agir de jeux d'esprits, comme les jeux de mots,
d'activités individuelles comme les mots croisés
ou leurs
variantes. Il existe aussi de nombreux jeux de lettres, dont les plus
connus sont le Scrabble et le Boggle.
Voir l’article Jeu de lettres.
Jeu d'argent [mariage,soiree]
La plupart des jeux d'argent sont des jeux où le hasard a sa
place : jeux de hasard pur (loterie, roulette...), jeux de hasard
raisonné se pratiquant avec des cartes comme le poker ou
avec
des dés comme le backgammon.
Dans les jeux de hasard pur, les stratégies qui tentent
d'augmenter les chances sont appelées martingales. Les
personnes
qui s'adonnent à ces jeux de hasard et d'argent ((en)
gambling)
peuvent développer une forte dépendance
à ceux-ci.
On nomme cette psychopathologie ((en) addiction) « jeu
pathologique » ou « jeu excessif ».
Dans certains pays, les États tirent une part importante de
leurs revenus de jeux organisés à
léchelle du pays
: loterie ou loto national, pari mutuel urbain, etc.
Également,
les jeux d'argent clandestins varient en importance relative selon les
pays.
Les casinos et salles de jeu accueillent des jeux traditionnels comme
la roulette, la boule ou les machines à sous. On peut y
pratiquer des jeux de cartes comme le baccara, le chemin de fer ou le
blackjack.
Voir les articles Catégorie:Jeu d'argent, Jeu de
hasard, Casino (lieu) et Loterie.
Jeu de société
[mariage,soiree]
Cette famille est très vaste et on y dénombre
toutes
sortes de variétés de jeux : jeux de
réflexion,
jeux de hasard pur ou raisonné, jeux de
déduction, jeux
de lettres, jeux de connaissance, etc.
Voir les articles Jeu de société et
Catégorie:Jeu de société.
Certains jeux de société, devenus très
importants,
réunissent des communautés de joueurs qui s'y
consacrent
presque exclusivement.
C'est par exemple le cas pour des jeux très classiques,
comme le
jeu d'échecs, le bridge ou le Scrabble. Mais c'est
également le cas de jeux plus récents comme les
jeux de
simulation, dont les règles visent à
décrire de
manière fine certaines situations et en particulier, les
jeux de
rôle et les jeux de guerre et plus spécialement
les jeux
de figurines.
Jeu solitaire [mariage,soiree]
Parmi les jeux qui se pratiquent seuls, on trouve tous les
casse-tête comme le Cube de Rubik ou le tangram. Certains
jeux ne
demandent qu'un papier et un crayon comme les énigmes, les
mots
croisés ou les sudokus que l'on trouve
généralement dans des journaux.
Les jeux de cartes qui se pratiquent seuls sont appelés des
patiences.
Les puzzles sont en anglais tous les casse-tête. En
français, un puzzle est une image à reconstituer
à
partir d'éléments découpés.
Le puzzle se
pratique en principe seul, mais il n'est pas rare que rapidement
plusieurs personnes s'adonnent ensemble à ce plaisir et le
puzzle devient alors un véritable jeu de
coopération.
Voir les articles Casse-tête et
Catégorie:Casse-tête.
Jeu vidéo [mariage,soiree]
Les jeux vidéo utilisent des moyens techniques
spécifiques, soit des consoles de jeu vidéo, des
bornes
d'arcade, ou encore des ordinateurs. D'invention récente
(dans
les années 1980), ils ont ouvert le champ à de
nouvelles
manières de jouer. Plusieurs types de jeu vidéo
ont vu le
jour. Voici une liste non-exhaustive :
le jeu de simulation
le jeu de plates-formes
le jeu de tir subjectif (FPS)
le jeu d'aventure
le jeu de stratégie en temps réel (RTS)
le shoot them up
le tamagotchi (animal de compagnie virtuel)
le jeu de rôle (RPG)
le jeu en réseau
le jeu en ligne massivement multijoueur (MMORPG)
le jeu sur internet (site jeu)
le jeu vidéo de gestion
voir aussi gameplay pour les spécificités du jeu
vidéo.
Voir les articles Jeu vidéo et
Catégorie jeux vidéo.
Jeu de stratégie [mariage,soiree]
L'expression « jeu de stratégie » a de
nombreuses et
diverses significations. Pour les uns, il s'agit d'un jeu de guerre ou
d'un jeu de simulation, informatisés ou non. Pour d'autres,
d'un
jeu de réflexion qui peut être abstrait comme le
jeu de
dames.
Jeu par correspondance [mariage,soiree]
Le jeu par correspondance a d'abord été
pratiqué
par courrier postal. il conserve aujourd'hui de nombreux adeptes.
L'émergence d'Internet a profondément
bouleversé
les pratiques. Avec le courriel électronique ou le
navigateur
Internet, gratuits le plus souvent et rapides, le jeu par
correspondance a conquis de nouveaux adeptes. Cette pratique est
parfois designée par l'abréviation anglaise PBeM
(Play by
e-mail).
Ils peuvent être sous plusieurs formes :
La mailing list, où chacun effectue son tour par l'envoi
d'un courriel contenant les ordres de jeu.
Le forum, où l'on pourra directement lire les actions
entreprises par les autres joueurs, et passer les siennes.
Le site spécialisé, qui automatise un jeu et
permet de
constater immédiatement le résultat de ses
actions.
Voir les articles Jeu par correspondance, Jeu par courriel et
Jeu par forum.
Jeu de plein air [mariage,soiree]
De nombreux jeux se pratiquent en plein-air. C'est le cas de la plupart
des jeux sportifs ou des jeux enfantins traditionnels des cours de
récréation comme Un, deux, trois, soleil, le
marroneur,
ou Zagamore. C'est également le cas des jeux de plage ou de
parc
comme le jokari, le frisbee ou le tetherball.
Des jeux d'extérieur réunissent des
assemblées
importantes, parfois sur une durée assez longue. C'est le
cas
des traditionnels grands jeux pratiqués dans les centres de
vacances ou des jeux de piste.
Un jeu de rôle grandeur nature se pratique parfois en
extérieur, dans un décor et avec des accessoires
adaptés au thème du jeu.
Voir les articles Jeu sportif et Centre de vacances ou de
loisirs.
Jeu à monnayeur [mariage,soiree]
On peut regrouper sous cette dénomination tous les jeux
auxquels
il est possible de jouer dans un café ou une salle de jeux.
Insérer une pièce dans le monnayeur permet
d'acheter une
ou plusieurs parties.
Certains jeux ne sont apparus sous la forme de jeux à
monnayeur,
comme le flipper, les jeux d'arcade et dans une certaine mesure le
baby-foot. Parfois, des jeux traditionnels sont adaptés.
C'est
par exemple le cas du billard ou des fléchettes.
Jeux à boire [mariage,soiree]
Un jeu à boire est un jeu dont le but ou les
règles imposent une consommation d'alcool.
Voir l’article Jeu à boire.
Jeux qui ne sont pas des jeux [mariage,soiree]
Bien qu'elles portent le substantif jeu dans leur nom, certaines
activités ne répondent pas à la
définition
donnée en introduction : "activité de loisirs
d'ordre
physique ou psychique, soumise à des règles
conventionnelles". Elles sont généralement
à
classer dans la rubrique des jouets ou des équipements de
loisirs, dès lors qu'elles ne comportent pas de
règles
conventionnelles.
Les jeux d'extérieur, ou agrès, comme le
tourniquet, le
tape-cul, le toboggan, le bac à sable ou la
balançoire
sont en fait des équipements de loisir. Il en est de
même
pour les jeux de bassin comme la pataugeoire.
Un jeu de construction n'est pas à proprement parler un jeu
mais un jouet qui laisse libre cours à l'imagination.
Étymologie [mariage,soiree]
Comme l'indique Étienne de La Boétie dans son
Discours de
la servitude volontaire, Xerxès dans son
édification de
l'empire Perse a assujeti la Lydie, non par la force ou par la
destruction, mais en développant les maisons de jeux qui ont
affaibli la volonté de resistance du peuple lydien.
C'est ainsi qu'en latin le jeu est désigné par
ludi, qui
a donné ludique en français et ses
dérivés
(ludothèque, ludant, ludé, ludion,...). Jeu vient
du mot
latin jocus signifiant plaisanterie ou badinage.
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